Jours 16 et 17 : de Milos à Athènes - Encore de belles images et impressions, pour conclusion

26 août 2014

Jour 16 : De Milos à Athènes
  • Carrières du centre de l’île
  • Plaka (chapelle Profitis Elias)
  • Klima
  • Athènes (Plaka et Anafiotika)
Lever tardif, pour cette dernière journée sur Milos. On prend le temps de préparer tranquillement nos bagages. Nous avons pu nous arranger avec Virginie de l'agence de location de voiture (Europcar) et Antonis d'En Milo . Nous laissons donc nos affaires à En Milo et celles-ci nous seront acheminées par Europcar à l'aéroport où nous laisserons notre voiture. Du coup c'est parfait, nous sommes libres pour le reste de la journée. Nous devons être à l'aéroport (plutôt l’aérodrome) à 16h.

Nous quittons donc En Milo vers 12h un peu à reculons et faisons une pause shopping gourmand à la sortie de Pollonia dans une boutique de produits du terroir de Milos : fromages, marmelades, huile de l'olive, pâtisseries, aromates.... déjà un plaisir pour les yeux.

Nous laissons derrière nous Pollonia et partons en direction de Klima par les chemins de traverse. Nous retournons dans ces carrières immenses que nous voulions revoir en pleine lumière : spectaculaires par l'immensité de l'oeuvre et la diversité des couleurs, mais le sentiment que cette île magnifique est rongée de l'intérieur par l'exploitation minière et le mercantilisme outrancier de l'espèce humaine. Heureusement certaines parties de l'île sont désormais classées Natura 2000 (à l'ouest), ce qui limite le développement.

  



Par les pistes nous rejoignons l'entrée de Plaka et descendons en direction de Klima. Nous ne pourrons visiter les catacombes sur le point de fermer (sans grand regret car selon les échos que nous avons eus la visite est très rapide et finalement peu instructive), et nous arrêtons un bon moment sur le site de l'ancien théâtre romain, sous une chaleur accablante : le meltem nous a définitivement lâché sur Milos...






Nous faisons un tour à pied puis montons jusqu’à la petite chapelle du Profitis Elias. Elle domine la large baie d’Adamas, sur un promontoire, entourée de pins torturés par le Meltem et de vestiges de fûts de colonnes et chapiteaux de marbre. En guise de casse-croute, nous mangeons les pâtisseries du matin en profitant de cette vue magnifique. Nous voyons bien les beaux (et sportifs) sentiers qui montent jusqu'à Plaka ou redescendent vers les catacombes et Klima : figuiers, figuiers de barbarie, oliviers en terrasse....









  




  

En contrebas du parking, vue plongeante sur l'ancien théâtre antique. L'accès est impossible, les fouilles sont en cours et le site est en pleine valorisation. Quantité de linteaux de marbre sculpté, de colonnes... sont stockés en face de l'accès principal. Quel travail de ... romain !
La Venus de Milo a été découverte sur ce site, et très convoitée, son voyage plein de turpitudes jusqu'au Louvre lui aura coûté les 2 bras :)



Nous descendons jusqu'à Klima, charmant petit port de pêche égayé par les couleurs vives des syrmatas dont certains, même réaménagés, ont gardé leur aspect traditionnel.

Chapelle de Klima



L'occasion de quelques clichés pour terminer d'enrichir notre album cycladique :)


  












Nous restons un moment à l'ombre d'un tamaris, discutons avec un jeune couple qui termine son voyage de noces, jusqu'à l'heure du départ définitif.




  
 A 16h nous voilà à l'aéroport où nous récupérons nos bagages et restituons notre 4x4, comme convenu.
Le vol d'Olympic Air est presque à l'heure et le petit coucou dans lequel nous montons fait souffler sur ce départ un air d’aventure.





Milos et Pollonia à droite, en face Poliégos, à gauche Kimolos

Le littoral découpé de Sérifos

 A notre arrivée à Athènes, nous décidons de prendre un taxi : à 4 la différence de prix (3€) avec le métro ne justifie par la demi-heure de plus et l'encombrement des affaires à transporter dans les transports en commun. Le taxi nous laisse devant l'Hôtel Attalos et nous prenons rdv pour le départ du lendemain matin. ça, c'est fait !
L'hôtel Attalos est un hôtel tout à fait correct. Même si la décoration est un peu passée, la chambre est très propre et l'accueil est bon, le rapport qualité/prix est vraiment très bien pour nous quatre. De plus l'emplacement est excellent, au pied de l'Acropole (vue superbe depuis le toit-terrasse de l'hôtel), à proximité immédiate du quartier de Plaka et de la station de Métro Monastiraki.



Nous profitons justement du début de soirée pour flâner dans le quartier de Plaka : de belles églises et des vestiges antiques impressionnants nous y accueillent. Le bas quartier, sans réelle unité architecturale, est très animé. Une fois passé les rues principales où débordent d'atroces boutiques à souvenirs (qui ne sont pas sans rappeler celles qui descendent aux pieds du Sacré Coeur à Montmartre), nous parcourons de jolies ruelles et placettes bordées de maisons ocre, animées par les terrasses d'une multitude de restaurants. Touristique (très), mais cela reste assez charmant.



  



  




Un peu plus haut, tout à fait au pied de l'acropole, nous arrivons dans Anafiotika, un "quartier dans le quartier" bâti par des maçons de l'île d'Anafi (à l'est de Santorin) venus mettre en oeuvre leurs talents -et surtout gagner leur vie- sur Athènes au 19ème siècle. 
Ici, c'est un véritable labyrinthe de ruelles blanchies à la chaux, de passages et d’escaliers étroits que nous empruntons en file indienne, de petites placettes couvertes de végétation (pour protéger de la chaleur) où se baladent des chats par dizaine : pas de doute, nous retrouvons l'ambiance cycladique voulue par les nostalgiques maçons d'Anafi.







Nous redescendons vers les tavernes et trouvons sans problème la taverne "Tou Psarra", repérée au préalable et conseillées par les forumeurs. L'accueil est cordial et nous y savourons nos derniers verres d'Ouzo, accompagnés d'ultimes spécialités locales : salade grecque, fava, salade d'aubergine, Koutsoukadia, et nous trinquons ensemble, partagés entre nostalgie et l'envie de regagner nos pénates, comme à chaque transition de fin de voyage…



   


Une bonne nuit à l'acropole depuis la terrasse de l'hôtel...




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27 août 2014

Jour 17 : Retour et impressions


Bonne nuit, petit déjeuner pas exceptionnel. Pour le prix on ne fera pas les difficiles.
Notre taxi viendra nous chercher comme convenu à l'hôtel, et sans retard, ce qui nous permettra d'arriver sereinement à l'aéroport Vénizelos, d'accomplir les formalités nécessaires et passer au duty free faire quelques emplettes (un peu d'Ouzo et d'huile d'olive, ça ne fait de mal à personne).
Vol retour d'Air France parfaitement à l'heure, au départ comme à l'arrivée, et Marseille nous accueille avec quelques degrés de moins que les terres grecques qui s'éloignent à regret.


De ce beau voyage, nous plaçons Milos en coup de coeur. Un vrai grand dépaysement, une nature époustouflante et même si l'austérité de l'intérieur des terres est bien présente (en mettant de côté l'exploitation minière qui ronge l'île de l'intérieur), nous avons aimé ce sentiment de détente et de liberté qu'elle procure, un peu similaire à ce que nous avions ressenti en Crète... Bonne qualité d'hébergement et restauration, notamment à Pollonia vraiment super agréable.


Ensuite nous ne pouvons départager Paros et Sifnos, vraiment différentes.


Paros et son ambiance familiale, détendue, très "vacances", vallonnée et douce, avec de belles plages et de magnifiques petits villages cycladiques. Très bons hébergements et tavernes entre Piso Livadi et Logaras : nous recommandons vraiment ce site pour un séjour.


Sifnos, plus confidentielle, qui respire la tradition, plus montagneuse et contrastée. De beaux paysages rappelant le Cap Corse, des petites plages bordées de tamaris et de jolies tavernes, des chapelles et petits monastères au détour de chaque vallon ou dominant la mer, de belles balades dans une nature préservée et modelée par l'homme dans un respect évident de ce que la terre offre. Nous avons beaucoup apprécié la région de Faros que nous recommandons également.


Partout l'accueil a été chaleureux, partout nous avons été éblouis par la blancheur et la beauté des villages cycladiques, partout la beauté des plages et la pureté de l'eau.
Nous recommandons de prévoir si possible un moyen de transport sur chaque île : être contraints de se cantonner à certaines zones par l'usage des transports en commun peut être frustrant et restreindre réellement le point de vue. Sur Milos, la découverte de l'ouest ne peut raisonnablement pas se faire en scooter, plutôt prévoir un quad, ou comme nous à 4, un petit 4x4.
Une vraie belle destination, dépaysante, à quelques heures de France et relativement accessible.



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