Bali : Impressions et conclusion du voyage


Impressions et conclusion de ces 3 semaines à Bali


Ce beau voyage s’achève, un voyage qui nous a permis de découvrir, nous semble-t-il, toute la diversité de Bali, cette petite île indonésienne qui se débat pour ne pas céder entièrement à la pression touristique.



Rizieres-Gunung Kawi-Bali



Temples, cérémonies, paysages de montagne, rizières, végétation luxuriante, volcans, snorkeling, plongée, tortues…
Il est impossible de ne pas aimer Bali si l’on prend la peine de sortir des zones touristiques principales, de se perdre librement dans les recoins de l’île, de s’intéresser à sa population qui fait le grand écart entre business et traditions.


Enfant-Bratan-BaliMamie-Ceking-Bali



Tout est facile (trop facile ?) à Bali : il fait souvent beau, chaud, la mer est agréable, il est simple de se déplacer, se loger, manger… toutes les solutions s’offrent à soi pour satisfaire toutes les envies. L’hébergement et la restauration présentent un excellent rapport qualité/prix. On ne compte pas les bons plans, il y en a pour toutes les bourses.



Marche-Sukawati-Ubud-Bali


Nous avons choisi de vivre ce voyage à notre manière, en indépendant, en sortant régulièrement des sentiers battus quand c’était possible, sans sacrifier aux “incontournables”. Il en ressort une expérience de voyage d’une grande richesse et d’une grande diversité, c’est ce que nous en retenons. Nous avons pu toucher la beauté et la douceur balinaise. Nous avons foulé le sol balinais, gravi quelques uns de ses “gunung”, respiré le soufre du Kawah Ijen sur Java, apprécié le parfum d’encens et des fleurs de frangipaniers, vu de magnifiques couchers de soleil.



Kawah-Ijen-Java-Bali


Ombrelles-Tamblingan-Bali


Gunung-Agung-Bali


Nous avons approché cette population accueillante, souriante, toujours aidante. Nous n’avons pourtant pas été touchés comme nous l’avons été au Cambodge, certainement car les relations sont moins simples, le voyageur est à Bali une source de revenu. Que rapporte quelques kilos de riz par rapport à la course d’un chauffeur… Que vaut l’eau des rizières à côté de celle des hôtels de luxe qui grignotent peu à peu le centre et la moitié sud de l’île.




Snorkeling-Gili-Meno-Bali




Snorkeling-Menjangan-Bali

Pour l’instant Bali résiste, et s’il faut envisager un voyage “responsable”, c’est bien sur cette belle île...


Rizieres-Jatiluwih-Bali


Les tops


(dur de choisir !)
  • Les temples les moins touristiques de la région d’Ubud, notamment le Gunung Kawi de Sebatu et Pura Kehen
  • le Pura Mengening et la baignade mystique sous le grand banian 
  • Les treks autour d’Ubud et notamment dans la vallée de la Sungaï Ayung
  • Les superbes rizières de Jatiluwih en scooter, et celles de Ceking, à pied depuis Pakudui avec Ketut
  • Le snorkeling autour de l’île de Menjangan
  • Le trek nocturne sur Kawah Ijen, une vraie aventure
  • Pura Luhur Batukau, dans la brume après l’orage, et à l’inverse le Pura Luhur Danau Bratan sous le ciel bleu
  • L’ambiance tranquillement tropicale d’Amed et sa région, sa plage familiale, les beaux couchers de soleil sur le Gunung Agung
  • Les balades en scooter, libres comme l’air
  • La douceur de vivre de Gili Meno (très bien pour “boucler la boucle”)


Sebatu-Gunung-Kawi-Bali


Gili-Meno


Les flops


  • Le centre d’Ubud, encombré et bruyant, comme les plus grandes agglomérations de l’île
  • Pas de rencontres tout à fait marquantes, relations plus “commerciales”
  • La presqu’île de Bukit, défigurée par endroit, dépersonnalisée
  • Pour le reste, nous étions au courant, donc on l’a évité !


Rizieres-Munduk-Bali


Et si c’était à refaire ?


  • Nous éliminerions du circuit la presqu'île de Bukit et Jimbaran. Il y a de jolis spots, mais globalement sans intérêt par rapport au reste de l'île.
  • Nous n’irions pas visiter le village de Penglipuran (visite du jour 4), un peu trop artificiel...
  • La descente en vélo du jour 5 dans la campagne d'Ubud est sympa mais dispensable si.... vous pouvez louer un scooter et vous balader à droite et à gauche par vous-même.
  • Nous essaierions de passer une ou deux nuits à Sidemen en repartant d’Amed. Le coin nous a beaucoup séduit.
  • Pour le reste, ce serait de petits ajustements de timing sans influence majeure sur le circuit.


Lac Tamblingan - Munduk - Bali


Quelques repères budgétaires (mai 2016)


  • 1 journée de location de scooter avec casques : 50 000 IDR (3,30€)
  • Course moyenne d'un chauffeur anglophone (tout compris) : 560 000 IDR (37€)
  • 1 litre d'essence : 6 550 IDR (0,44€)
  • 1 paquet de Marlborow light : 21 000 IDR (1,40€)
  • 1 (petite) Bintang : 25 000 IDR (1,70€)
  • 1 noix de coco fraîche prêt à boire (prix touriste !) : 10 000 IDR (0,70€)
  • 1 Nasi goreng dans un petit warung : 45 000 IDR (3€)
  • 1 A/R Amed-Gili Meno (dont transfert Trawangan-Meno) : 470 000 IDR (31€)
  • Le budget de ce voyage (hors vol, hors plongée sur Meno, hors stop à Dubaï) : 1327€/personne, soit 63€/jour sur place


A bientôt pour un prochain voyage...


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Coucher de soleil - Amed - Bali


Bali - jour 22 : Bonus - Dubaï...en bateau


Samedi 22 mai

  • Downtown Burj Al Khalifa
  • Dubaï Marina
  • Balade Yellow boats
  • Palm Jumeirah et Atlantis hotel
  • Burj-Al-Arab
  • Retour en France



Depuis notre départ de Denpasar nous avons dormi une bonne partie du vol, c’est l’avantage des vols de nuit.
L’atterrissage est prévu pour 5h10 mais nous arrivons avec une vingtaine de minutes d’avance à l’immense aéroport de Dubaï. Nos bagages sont enregistrés jusqu’à Lyon, donc nous pouvons quitter l’aéroport l’esprit libre, notre prochain vol étant à 14h35.
Nous passons la douane sans problème, changeons une partie de notre surplus de roupies en dirhams et rejoignons la station de métro/tram de l’aéroport. C’est grand, c’est propre, il y a peu de lignes de tram mais on n’a jamais vu de carte de réseau aussi mal faite. 
Bref nous trouvons la ligne qui nous amène non loin du fameux Burj Khalifa.


Downtown Burj Al Khalifa


Larges avenues, immeubles ultramodernes de béton, verre et acier, c’est certain, cela en jette. Drôle de sensation que se retrouver ici, sans grande transition, après le voyage que nous venons de vivre.

Nous faisons le tour de cet impressionnant gratte-ciel de 828 m, à ce jour la plus haute tour du monde, qui pointe sa flèche brillante vers l’azur encore pur.















Étrange ambiance dans ce quartier de Downtown Burj Khalifa, censé être l’un des coeurs vivants de la ville rassemblant bureaux, immeubles prestigieux, résidences de luxe, centres commerciaux… À 8h du matin il n’y a pas un chat. Les places immenses sont quasiment vides, comme les abords de ce lac artificiel de 12 hectares bordé de buildings en tout genre.
















Nous avions réservé au préalable une balade en bateau avec la compagnie Yellow boats, une façon originale de découvrir l’immense marina de Dubaï. Le point de départ est situé dans la “Dubaï Marina” non loin de la célèbre Palm Jumeirah (cette immense marine en forme de palmier). Nous devons y être pour 9h, et craignant d’être en retard nous sautons dans un taxi. Bien nous en a pris car le trajet est assez long, même en voiture. La ville est immense et ses différents quartiers sont reliés par de larges autoroutes en 2 x 6 voies elles aussi relativement vides.


Balade dans la marina avec Yellow boats


Un peu après 8h30 nous sommes arrivés au quai de la compagnie Yellow boats. Super accueil dans un anglais parfait. William, notre guide, un black adorable et plein d’humour, nous équipe de gilets de sauvetage (on verra que ce n’est pas pour rien), et à 9h15 nous partons pour 1h30 de balade en petit comité sur un gros zodiak jaune ultra-puissant.












Dans le chenal, William nous présente les différents bâtiments rencontrés. Honnêtement, nous n’avons rien retenu de particulièrement intéressant. Mais pour les yeux c’est sympa ! Assez insolite cette mosquée entourée de gratte-ciel. C’est vrai que c’est globalement assez impressionnant. 










William nous a prévenu : il y a du vent et la houle est très forte, et une fois sortis du chenal nous le constatons par nous même… Ça bouge énormément ! Le zodiak, parfaitement maîtrisé par William, enchaîne creux et bosses. On se marre même si nous ne ne sommes pas très rassurés, mouillés par les embruns, mais notre pilote est mort de rire et il se régale de faire bondir le bateau de vague en vague.







Palm Jumeirah et Atlantis hotel


Dans cette chaude ambiance, nous longeons quelques “””beaux””” hôtels (grands, surtout) puis nous parvenons à l'extrémité de “The Palm Jumeirah” où se situe l’hôtel de luxe “Atlantis”, une des images emblématiques de Dubaï, qui regroupe en plus de suites hors de prix, un restaurant international et un parc aquatique. On se croirait à Disneyland :P
William nous prend en photo, on lutte contre la houle pour tenir la pose !





Burj-Al-Arab


Nous contournons la “Palm”. Au loin se détachent à peine dans la brume les buildings du quartiers Burj Khalifa…




….tandis que sur notre droite se profile le non moins célèbre Burj-Al-Arab, hôtel de luxe 5 étoiles, promus 7 étoiles par une partie de la presse spécialisée, qui s’érige tel une voile tournée vers la mer du haut de ses 321m. Il est bâti sur une île de 210m de large, en face de la plage de Jumeirah. C’est l’un des hôtels les plus chers au monde. Ça nous fait une belle jambe, hein ? Quand même, pour immortaliser ce moment William se lance (et nous avec) dans une nouvelle pause photo, et il règne une super ambiance sur le bateau :)







Nous repartons en direction de la marina, en longeant la plage où se situe le modeste palais de d’Al-Maktoum, le richissime émir de Dubaï, bordé de palmeraies et de plages privées…






La mer est un peu plus calme car nous sommes protégés de la marina. William met les gaz.
Nous approchons de la skyline, et il faut avouer qu’il y a tout de même de beaux points de vue, même si l’on se croirait dans un parc d’attraction géant.











Un peu avant 11h nous sommes de retour, dans les temps, au quai des Yellow boats.

On remercie William. C’était une chouette balade, que nous recommandons car c’est vraiment une expérience sympa pour avoir une panorama rapide de la ville “côté mer”. Par contre il faut vraiment réserver car il y peu de place sur les bateaux, surtout en ayant, comme nous, des contraintes horaires (par internet, réservation et paiement impeccables).




Pour finir, Dubaï c’est sûrement à voir une fois… Quant à y séjourner quelques jours… ce n’est pas pour nous !


Retour en France


Nous ne sommes pas particulièrement pressés pour rejoindre l’aéroport, alors nous décidons de rentrer par le tram. Nous gagnons la station Marina Dubaï par une passerelle qui enjambe la large autoroute, et une demi-heure plus tard par la “Red line” nous arrivons directement à l’aéroport.




Nous repassons la douane, mangeons un morceau au Burger King, et à 14h35, comme prévu, le vol Emirates 81 en direction de Lyon décolle pour mieux nous ramener sur terre…


***** THE END ! *****

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Bali - jour 21 : Dernière journée, dans les vagues de la presqu’île de Bukit


Vendredi 21 mai

  • Crique secrète (Tegal Wangi beach)
  • Balangan beach
  • Déjeuner chez Froggy’s à Balangan
  • Dreamland beach
  • Bar Single Fin et Uluwatu beach
  • Pura Luhur Ulu watu et danses Kecak
  • Dernier dîner chez Kat’s Kitchen
  • Vol vers Dubaï…

Tegal Wangi - Bukit - Bali


Le petit déjeuner à Aahh Bali est agréable à la grande tablée installée sur la terrasse. Bob se joint à nous et nous fournit un grand nombre d’informations utiles au bon déroulement de notre journée. Il nous indique quelques coins sympas de la presqu’île, à bon entendeur…


Aahh Bali B&B - Jimbaran - Bali


Nous faisons également le nécessaire pour la réservation d’un scooter, qui nous sera livré à la guesthouse un peu plus tard dans la matinée (50 000 IDR soit un peu plus de 3€ la journée). Bob nous conseille d’aller assister au spectacle de danses Kecak qui a lieu chaque soir au temple d’Ulu Watu. Ce n’était pas dans nos projets (très touristique) mais Bob nous dit que c’est tout de même à faire, ne serait-ce que pour le cadre. Notre vol départ est à 0h05 la nuit prochaine, donc nous avons largement le temps de profiter de cette dernière journée.


Aahh Bali B&B - Jimbaran - Bali


Nous récupérons notre scooter vers 10h et nous voilà partis vers le sud sur les routes de la presqu’île de Bukit. Elles sont ici très fréquentées et en bon état. Après quelques hésitations (au passage, merci à nouveau aux "google maps" chargées en local) nous arrivons à une première étape, une crique très peu connue située non loin du Ritz Carlton : Tegal Wangi Beach, au pied du temple du même nom.



Tegal Wangi


Nous nous garons sur un petit parking devant le petit temple (qui n’a rien d’extraordinaire) et finissons à pied. Un petit chemin mène en bordure de falaise. Vues superbes sur l’océan Indien vert jade et émeraude dont les vagues viennent se fracasser sur les rochers en contrebas.


Tegal Wangi - Presqu'île de Bukit - Bali


Tegal Wangi - Presqu'île de Bukit - Bali


Quelques couples de (chinois ?) en voyage de noces sont sur le site accompagnés de leurs photographes. Les poses sont superbes, et j’en profite également pour saisir quelques clichés.


Tegal Wangi - Presqu'île de Bukit - Bali


Tegal Wangi - Presqu'île de Bukit - Bali


Tegal Wangi - Presqu'île de Bukit - Bali


Un étroit passage, quelque peu abrupt, nous permet d’accéder à la petite plage de sable blond. C’est vraiment très beau, mais bien que ce soit tentant impossible de s’y baigner à cette heure, la mer est trop "haute".


Tegal Wangi - Presqu'île de Bukit - Bali



Balangan beach


Nous reprenons la route en longeant les accès aux grands hôtels de luxe et arrivons vers 11h45 en surplomb de Balangan Beach. Il faut payer l’accès à la plage (2000 IDR), et il en sera de même pour toutes les plages de la presqu’île… C'est pas grand chose certes, mais nous aurons clairement l’impression de mettre constamment la main au porte-monnaie. Tiens en parlant d'argent, voici un échantillon des jolis billets indonésiens :)




Depuis le promontoire, le panorama est superbe, belle plage de sable blond frangée de cocotiers, et le swell mythique des plages de la côte sud balinaise est bien présent. Au loin les rouleaux sont le terrain de jeu de nombre de surfeurs.


Balangan Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Balangan Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Nous descendons jusqu’à la plage et allons nous baigner, déclinant les propositions répétées de transats payants. Les vagues sont puissantes et il y a beaucoup de courant. Aussi personne ne s’éloigne vraiment du bord, à part surfeurs et bodyboarders.


Balangan Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Balangan Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Nous marchons le long de la plage et arrivons du côté des warungs, tous installés sur pilotis en bord de plage, face à la mer. Nous choisissons un peu au hasard le Froggy’s : il y a du monde, l’ambiance est sympa et détendue. Nous buvons un verre et mangeons un morceau pour à peine 85 000IDR (2 bières et 2 nasi goreng, même pas 6€). En face de nous, le spectacle des surfeurs qui prennent les vagues, belles, bien formées, régulières.


Balangan Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Balangan Beach - Presqu'île de Bukit - Bali



Dreamland beach


Nous quittons Balangan pour nous diriger vers Dreamland beach.
Drôle de sensation dans ce coin : de larges avenues, quasiment vides, traversent d’immenses complexes hôteliers totalement impersonnels, dont les installations ravagent la côte et rongent la falaise. Flippant... Très honnêtement, on déteste.
Nous parvenons tout de même à Dreamland beach (accès 5000 IDR), qui s’avère évidemment très urbanisée. D’en bas la plage n’a pas particulièrement d’intérêt. Que dire de cet accès par une sorte de galerie de boutiques nullissimes…
En revanche, pendant qu’Audrey se baigne et se rafraîchit (il fait vraiment très chaud) je grimpe sur un petit promontoire et la vue est ici tout de même plus belle. Là aussi les surfeurs s’en donnent à cœur joie.


Dreamland Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Dreamland Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Dreamland Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Nous quittons Dreamland vers 15h et poursuivons vers le sud par les mêmes routes sans intérêt pour rejoindre enfin la route principale qui nous mène jusqu’à Padang Padang, une autre plage que nous souhaitions voir. En revanche, non seulement le parking est payant, mais ici il faut également s’acquitter d’un droit d’accès… Nous faisons donc l’impasse sur Padang-Padang…



Ulu Watu beach et le Single Fin


Nous passons Pecatu et parvenons à Ulu Watu beach. Bob nous a conseillé d’aller boire un verre au bar Single Fin : “cher mais la vue est magnifique”. Nous payons à nouveau l’accès au parking (1000 IDR) et trouvons sans difficulté le Single fin. En effet le lieu est superbe : une succession de terrasses en bois accrochées à la falaise, en surplomb de l’océan indien.


Single Fin - Ulu Watu Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Single Fin - Ulu Watu Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Single Fin - Ulu Watu Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Ambiance jeune, détendue et gentiment branchée, musique à fond, nous nous installons à l’ombre sur la terrasse et profitons un bon moment de la vue accompagnés de boissons bien fraîches.


Single Fin - Ulu Watu Beach - Presqu'île de Bukit - Bali
Ombres et lumières !

A droite de la falaise le spectacle des surfeurs qui glissent sur des vagues impressionnantes dans une mer aux reflets argent.


Ulu Watu Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Ulu Watu Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Sous nos pieds, la mer se retire en créant de nombreuses piscines naturelles où les touristes barbotent.


Ulu Watu Beach - Presqu'île de Bukit - Bali


Nous laissons le Single fin derrière nous pour gagner rapidement le site du Temple Ulu Watu un peu plus au sud, car l’heure tourne et nous voulons avoir le temps de jeter un œil au temple avant d’aller voir le spectacle qui doit débuter entre 17h30 et 18h00 (il est recommandé d’y être 30mn avant).



Pura Luhur Ulu Watu


Sur les grands parkings aux abords du temple il y a beaucoup de monde… Voitures, scooters, bus… On ne sera pas seuls ! Nous payons l’accès au parking (5000 IDR) puis achetons nos billets en récupérant chacun un sarong (2x 30 000 IDR).
Plutôt qu’accéder directement au temple, j’avais lu qu’il est possible et plus agréable de suivre un chemin le long de la falaise pour profiter du point de vue. En effet, le panorama est saisissant. Nous voyons plus loin se dessiner la silhouette du Meru principal, alors que la lumière est désormais plus douce et agréable.


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Le temple d’Ulu Watu, au sommet d’un promontoire battu par les vagues, est l’un des sanctuaires les plus sacrés de l’île. Dédié aux esprits de la mer, il a été fondé au 11ème siècle par un brahmane javanais, Mpu Kuturan. L’accès à l’intérieur du temple est autorisé uniquement aux fidèles.


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Le sommet du portail principal symbolise le Mont Meru, tandis que des statues de Ganesh, le dieu à tête d’éléphant, en protègent l’accès.


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Quelques jolis “bale tajuk” sont consacrés aux gardiens spirituels de Nirartha, une figure spirituelle importante de l’île qui fut à l’origine de la fondation de plusieurs temples en bord de mer, dont le Tanah Lot (voir jour 7). 


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali



Danses Kecak et Lebong


Depuis le bas de l'escalier central, nous accédons au guichet de vente des billets pour le spectacle de danse (70 000 IDR soit un peu plus de 4,5€/personne), et lorsque nous accédons au bel amphithéâtre, vers 17h15, nous sommes heureux qu’il ne soit pas trop tard : nous trouvons “la bonne place” qui nous permet d’embrasser d’un même regard le temple, le coucher de soleil et le spectacle à venir, l’océan indien en toile de fond.

Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Les touristes arrivent et l’amphithéâtre est rapidement plein. Il y a un monde fou, et même lorsque le spectacle commence les gens continuent à arriver, guidés par des “placeurs” qui n’hésitent pas à “bourrer” et à installer les spectateurs quasiment sur la scène… Du chiffre, il faut faire du chiffre. Lamentable. Je dois dire que ce côté nous a fortement déplu.


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pour le côté positif, il est vrai que le site est magique au coucher de soleil. Les penjors s’agitent doucement dans la brise du soir, le soleil baigne l’océan de mille couleurs tandis que les “chanteurs” accompagnent les danseuses de leurs psalmodies hypnotiques, sorte de transe autour de l’esprit du feu (“Kecak”, c’est l’onomatopée née des sonorités de ces chants).


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Au milieu du cercle les scènes traditionnelles se succèdent autour de la mythologie du Ramayana : danseuses richement costumées, guerriers, démons...


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali



Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali



Les personnages se mêlent parfois au public, plaisantent avec les spectateurs… Cela donne au spectacle des allures de divertissement grand public, gentiment humoristique, laissant quelque peu de côté les valeurs culturelles et traditionnelles. Mais la foule apprécie !


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


La scène finale présentant Hanuman, le dieu singe scandé par la foule, terrassant les démons dans un cercle de feu, est impressionnante. Grosse ambiance dans le public !


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali



Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Très touristique donc, dispensable, mais pas désagréable et très différent du spectacle vu à Ubud en début de séjour.
Le spectacle s’achève vers 19h, tandis que les danseuses et acteurs se prêtent au jeu des photos.


Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali


Nous retrouvons notre scooter (incroyable le monde qu’il y a désormais sur le parking !!) puis faisons route vers Jimbaran en suivant prudemment la file ininterrompue de véhicules qui quittent la presqu’île. Au passage on rajoute un peu d’essence pour remettre à niveau le scooter.


Dîner chez Kat’s kitchen et départ


Avant de regagner Aahh Bali, nous allons dîner juste à côté dans un restaurant thaïlandais recommandé par Bob, Kat’s kitchen. Très correct et pas bien cher (165 000 IDR soit 11€ à deux).

Vers 21h nous quittons le restaurant et retournons à la guesthouse où nous déposons notre scooter. Nous récupérons nos sacs laissés pour la journée dans une pièce servant de buanderie, et Bob nous met à disposition une toute petite salle de bain où nous pouvons avec bonheur prendre une bonne douche avant le grand départ.

A l’aide de copain Uber et avec l’assistance de Bob nous commandons un chauffeur qui arrive une dizaine de minutes plus tard. Vers 21h30, après avoir salué chaleureusement nos hôtes, nous sommes partis en direction de l’Aéroport Ngurah Rai de Bali-Denpasar.

Nous sommes à destination après 25mn de route sans encombre (se méfier tout de même, en haute saison cela peut être l’enfer) et vers 22h nous pénétrons dans l’aéroport, enregistrons nos bagages et réalisons les formalités d’embarquement.
Comme toujours tout se passe parfaitement bien avec Emirates. Et nous sommes confortablement installés lorsque les réacteurs de notre boeing 777 nous propulsent à près de 11 000 m d’altitude en direction de Dubaï... où nous avons décidé de mettre à profit notre escale de 9h pour avoir un aperçu de la ville !

En attendant, nous regardons, nostalgiques, les lumières de Bali s’éloigner sous nos pieds, et partageons le bilan de ce beau voyage...

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Sinon voir l'article "bonus" sur Dubaï

Pura Luhur Ulu Watu - Presqu'île de Bukit - Bali