Cyclades - jour 1 : Du Pirée à Anafi - Traversée sur le Prevelis

Vendredi 6 septembre

  • Voyage vers le Pirée
  • Embarquement sur le Prevelis
  • Traversée vers Anafi



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Lever 6h. Enfin le départ ! 
La route vers l’aéroport de Marseille-Marignane est fluide en cette fin de semaine de rentrée scolaire.
Nous laissons la voiture au parking éco réservé à l’avance et réalisons les formalités d’embarquement sur la compagnie Aegean, pour un décollage prévu à 10h50. Le timing est bon, on est zen.
Nous nous envolons avec une petite dizaine de minutes de retard en direction d’Athènes, et à l’arrivée nous en avons rattrapé cinq. Comme toujours la compagnie Aegean est fiable, et le service est bon.






Athènes, 14h30. Nous filons récupérer nos bagages : même si nous avons le temps - notre ferry est à 18h, il ne s’agit pas d’en perdre. Un coup d’œil sur google maps montre que le trafic vers le Pirée est bon.
Avant de sortir de l’aéroport nous faisons le plein d’espèces, c’est que sur Anafi les ATM sont rares et le cash apprécié…

A 15h05, nous grimpons dans le bus x96 (trajet 6€/p) qui part dans les minutes qui suivent (point de départ du bus juste à droite de la sortie principale du hall d’arrivée). Timing parfait ! Nous imaginions prendre la nouvelle ligne de train qui relie l’aéroport au Pirée depuis 2017, mais dans notre cas l’enchaînement est impeccable et je doute que nous aurions gagné beaucoup de temps, pour un poil plus cher de surcroît (10€/p).

Nous arrivons au Pirée vers 16h30. Un repérage préalable nous conduit directement à l’agence principale de la compagnie Sea Jets, auprès de laquelle nous voulons absolument avoir la confirmation que notre traversée Anafi-Folegandros prévue mercredi 11 est bien opérationnelle.
Ces derniers jours - je vous passe les détails de tous les échanges de mails que j’ai pu avoir avec différentes agences et services ! -  il y a eu beaucoup d’incertitudes quant au maintien de cette ligne, alors nous sommes plus que méfiants. Jusqu’à hier, jour de réception d’un SMS de la compagnie, nous ne savions pas si notre bateau serait opérationnel (billets pourtant réservés depuis fin juin) et nous étions prêts à réorganiser notre début de voyage sur une autre île.
Alors avant d’embarquer vers Anafi nous voulons être certains de pouvoir en repartir.

De fait le bateau Andros Jet initialement prévu a bien été annulé, réquisitionné sur une autre ligne par la compagnie sous l’injonction des autorités portuaires athéniennes, en remplacement d’un navire défectueux. MAIS... il a été finalement remplacé par un autre bateau, le Sifnos Jet, plus petit, pour garantir la rotation et la desserte d’Anafi à peu près aux mêmes horaires, et surtout bel et bien le mercredi 11 septembre. Vous suivez ?
Tout cela est confirmé par la gentille dame qui nous renseigne au guichet de cette imprévisible compagnie. Les voyants étant au vert, nous redevenons optimistes et décidons de prendre le risque de nous retrouver prisonniers à vie (!!) de cette petite île grecque que nous aurions abandonnée à regret.
En tout cas au loin nous apercevons à quai notre ferry du soir. Ayant encore un peu d’avance, nous faisons une pause pour acheter de quoi grignoter puis nous rapprochons de notre bateau, un grand car-ferry de la compagnie Anek Lines, le “Prevelis”. Ce dernier doit quitter Athènes à 18h, pour rejoindre Anafi demain à 6h (138€ à deux, avec une cabine double). Une sacrée traversée de plus de 300 km qui nous rappelle nos séjours en Corse.











Nous embarquons un peu après 17h. Le navire est ancien, âgé d’une quarantaine d’années. Tout semble d’époque, mais paraît solide. Nous aimons ce genre d’ambiance : un peu surannée, un grand air de voyage. La cabine que nous remet sans entrain un membre de l’équipage présente une esthétique quelque peu militaro-soviétique, mais ça ira bien pour cette nuit.











Nous filons sur le pont supérieur, et l’heure du départ approchant nous nous rendons compte que nous ne serons pas gênés par la foule. Hors saison début septembre ? Oui, vraiment hors saison. Au calme. En exagérant à peine, nos quatre mains doivent suffire à dénombrer les passagers attablés autour de nous sur la terrasse de la buvette.




















Nous savourons nos premières Mythos en laissant Athènes s’éloigner derrière nous. Départ tout pile à 18h, une vraie prouesse. La lumière décline progressivement et nous nous réapprovisionnons en boissons histoire de prolonger l’apéritif en cette première soirée grecque.



















Un voyage en ferry est en soi un plaisir, une traversée de nuit en rajoute encore un peu, et le faire ici en Grèce exacerbe encore ce sentiment de “grand départ”, de liberté, de légèreté. Et puis rejoindre cette petite île d’Anafi, presque inaccessible, perdue au sud-est des Cyclades, ajoute un supplément d’aventure à ce début de périple.











Le soleil gratifie le ciel de bien belles couleurs, formant comme un clin d’œil complice présageant un si beau voyage.






La nuit tombe plus vite en ces premiers jours de septembre, aussi nous allons dîner assez tôt, vers 20h30, au self situé sur le pont 3. Éclairage blafard, déco épurée années 70/80, ne manquent que les tables en formica. C’est pas mauvais, pour les prix d’une cafet’ bien connue en France (2 plats, 21€).

A 21h30 nous sommes de retour dans la cabine, petite douche dans la salle d’eau exiguë mais propre. Lecture, écriture, nos esprits sont vite bercés par le ron-ron continu mais pas gênant émanant de la salle des machines. Demain encore un lever aux aurores, Anafi doit nous accueillir pour 6h.





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