Vendredi 21 mai
- Crique secrète (Tegal Wangi beach)
- Balangan beach
- Déjeuner chez Froggy’s à Balangan
- Dreamland beach
- Bar Single Fin et Uluwatu beach
- Pura Luhur Ulu watu et danses Kecak
- Dernier dîner chez Kat’s Kitchen
- Vol vers Dubaï…
Le petit déjeuner à Aahh Bali est agréable à la grande tablée installée sur la terrasse. Bob se joint à nous et nous fournit un grand nombre d’informations utiles au bon déroulement de notre journée. Il nous indique quelques coins sympas de la presqu’île, à bon entendeur…
Nous faisons également le nécessaire pour la réservation d’un scooter, qui nous sera livré à la guesthouse un peu plus tard dans la matinée (50 000 IDR soit un peu plus de 3€ la journée). Bob nous conseille d’aller assister au spectacle de danses Kecak qui a lieu chaque soir au temple d’Ulu Watu. Ce n’était pas dans nos projets (très touristique) mais Bob nous dit que c’est tout de même à faire, ne serait-ce que pour le cadre. Notre vol départ est à 0h05 la nuit prochaine, donc nous avons largement le temps de profiter de cette dernière journée.
Nous récupérons notre scooter vers 10h et nous voilà partis vers le sud sur les routes de la presqu’île de Bukit. Elles sont ici très fréquentées et en bon état. Après quelques hésitations (au passage, merci à nouveau aux "google maps" chargées en local) nous arrivons à une première étape, une crique très peu connue située non loin du Ritz Carlton : Tegal Wangi Beach, au pied du temple du même nom.
Tegal Wangi
Nous nous garons sur un petit parking devant le petit temple (qui n’a rien d’extraordinaire) et finissons à pied. Un petit chemin mène en bordure de falaise. Vues superbes sur l’océan Indien vert jade et émeraude dont les vagues viennent se fracasser sur les rochers en contrebas.
Quelques couples de (chinois ?) en voyage de noces sont sur le site accompagnés de leurs photographes. Les poses sont superbes, et j’en profite également pour saisir quelques clichés.
Un étroit passage, quelque peu abrupt, nous permet d’accéder à la petite plage de sable blond. C’est vraiment très beau, mais bien que ce soit tentant impossible de s’y baigner à cette heure, la mer est trop "haute".
Balangan beach
Nous reprenons la route en longeant les accès aux grands hôtels de luxe et arrivons vers 11h45 en surplomb de Balangan Beach. Il faut payer l’accès à la plage (2000 IDR), et il en sera de même pour toutes les plages de la presqu’île… C'est pas grand chose certes, mais nous aurons clairement l’impression de mettre constamment la main au porte-monnaie. Tiens en parlant d'argent, voici un échantillon des jolis billets indonésiens :)
Depuis le promontoire, le panorama est superbe, belle plage de sable blond frangée de cocotiers, et le swell mythique des plages de la côte sud balinaise est bien présent. Au loin les rouleaux sont le terrain de jeu de nombre de surfeurs.
Nous descendons jusqu’à la plage et allons nous baigner, déclinant les propositions répétées de transats payants. Les vagues sont puissantes et il y a beaucoup de courant. Aussi personne ne s’éloigne vraiment du bord, à part surfeurs et bodyboarders.
Nous marchons le long de la plage et arrivons du côté des warungs, tous installés sur pilotis en bord de plage, face à la mer. Nous choisissons un peu au hasard le Froggy’s : il y a du monde, l’ambiance est sympa et détendue. Nous buvons un verre et mangeons un morceau pour à peine 85 000IDR (2 bières et 2 nasi goreng, même pas 6€). En face de nous, le spectacle des surfeurs qui prennent les vagues, belles, bien formées, régulières.
Dreamland beach
Nous quittons Balangan pour nous diriger vers Dreamland beach.
Drôle de sensation dans ce coin : de larges avenues, quasiment vides, traversent d’immenses complexes hôteliers totalement impersonnels, dont les installations ravagent la côte et rongent la falaise. Flippant... Très honnêtement, on déteste.
Nous parvenons tout de même à Dreamland beach (accès 5000 IDR), qui s’avère évidemment très urbanisée. D’en bas la plage n’a pas particulièrement d’intérêt. Que dire de cet accès par une sorte de galerie de boutiques nullissimes…
En revanche, pendant qu’Audrey se baigne et se rafraîchit (il fait vraiment très chaud) je grimpe sur un petit promontoire et la vue est ici tout de même plus belle. Là aussi les surfeurs s’en donnent à cœur joie.
Nous quittons Dreamland vers 15h et poursuivons vers le sud par les mêmes routes sans intérêt pour rejoindre enfin la route principale qui nous mène jusqu’à Padang Padang, une autre plage que nous souhaitions voir. En revanche, non seulement le parking est payant, mais ici il faut également s’acquitter d’un droit d’accès… Nous faisons donc l’impasse sur Padang-Padang…
Ulu Watu beach et le Single Fin
Nous passons Pecatu et parvenons à Ulu Watu beach. Bob nous a conseillé d’aller boire un verre au bar Single Fin : “cher mais la vue est magnifique”. Nous payons à nouveau l’accès au parking (1000 IDR) et trouvons sans difficulté le Single fin. En effet le lieu est superbe : une succession de terrasses en bois accrochées à la falaise, en surplomb de l’océan indien.
Ambiance jeune, détendue et gentiment branchée, musique à fond, nous nous installons à l’ombre sur la terrasse et profitons un bon moment de la vue accompagnés de boissons bien fraîches.
Ombres et lumières ! |
A droite de la falaise le spectacle des surfeurs qui glissent sur des vagues impressionnantes dans une mer aux reflets argent.
Sous nos pieds, la mer se retire en créant de nombreuses piscines naturelles où les touristes barbotent.
Nous laissons le Single fin derrière nous pour gagner rapidement le site du Temple Ulu Watu un peu plus au sud, car l’heure tourne et nous voulons avoir le temps de jeter un œil au temple avant d’aller voir le spectacle qui doit débuter entre 17h30 et 18h00 (il est recommandé d’y être 30mn avant).
Pura Luhur Ulu Watu
Sur les grands parkings aux abords du temple il y a beaucoup de monde… Voitures, scooters, bus… On ne sera pas seuls ! Nous payons l’accès au parking (5000 IDR) puis achetons nos billets en récupérant chacun un sarong (2x 30 000 IDR).
Plutôt qu’accéder directement au temple, j’avais lu qu’il est possible et plus agréable de suivre un chemin le long de la falaise pour profiter du point de vue. En effet, le panorama est saisissant. Nous voyons plus loin se dessiner la silhouette du Meru principal, alors que la lumière est désormais plus douce et agréable.
Le temple d’Ulu Watu, au sommet d’un promontoire battu par les vagues, est l’un des sanctuaires les plus sacrés de l’île. Dédié aux esprits de la mer, il a été fondé au 11ème siècle par un brahmane javanais, Mpu Kuturan. L’accès à l’intérieur du temple est autorisé uniquement aux fidèles.
Le sommet du portail principal symbolise le Mont Meru, tandis que des statues de Ganesh, le dieu à tête d’éléphant, en protègent l’accès.
Quelques jolis “bale tajuk” sont consacrés aux gardiens spirituels de Nirartha, une figure spirituelle importante de l’île qui fut à l’origine de la fondation de plusieurs temples en bord de mer, dont le Tanah Lot (voir jour 7).
Danses Kecak et Lebong
Depuis le bas de l'escalier central, nous accédons au guichet de vente des billets pour le spectacle de danse (70 000 IDR soit un peu plus de 4,5€/personne), et lorsque nous accédons au bel amphithéâtre, vers 17h15, nous sommes heureux qu’il ne soit pas trop tard : nous trouvons “la bonne place” qui nous permet d’embrasser d’un même regard le temple, le coucher de soleil et le spectacle à venir, l’océan indien en toile de fond.
Les touristes arrivent et l’amphithéâtre est rapidement plein. Il y a un monde fou, et même lorsque le spectacle commence les gens continuent à arriver, guidés par des “placeurs” qui n’hésitent pas à “bourrer” et à installer les spectateurs quasiment sur la scène… Du chiffre, il faut faire du chiffre. Lamentable. Je dois dire que ce côté nous a fortement déplu.
Pour le côté positif, il est vrai que le site est magique au coucher de soleil. Les penjors s’agitent doucement dans la brise du soir, le soleil baigne l’océan de mille couleurs tandis que les “chanteurs” accompagnent les danseuses de leurs psalmodies hypnotiques, sorte de transe autour de l’esprit du feu (“Kecak”, c’est l’onomatopée née des sonorités de ces chants).
Au milieu du cercle les scènes traditionnelles se succèdent autour de la mythologie du Ramayana : danseuses richement costumées, guerriers, démons...
Les personnages se mêlent parfois au public, plaisantent avec les spectateurs… Cela donne au spectacle des allures de divertissement grand public, gentiment humoristique, laissant quelque peu de côté les valeurs culturelles et traditionnelles. Mais la foule apprécie !
La scène finale présentant Hanuman, le dieu singe scandé par la foule, terrassant les démons dans un cercle de feu, est impressionnante. Grosse ambiance dans le public !
Très touristique donc, dispensable, mais pas désagréable et très différent du spectacle vu à Ubud en début de séjour.
Le spectacle s’achève vers 19h, tandis que les danseuses et acteurs se prêtent au jeu des photos.
Nous retrouvons notre scooter (incroyable le monde qu’il y a désormais sur le parking !!) puis faisons route vers Jimbaran en suivant prudemment la file ininterrompue de véhicules qui quittent la presqu’île. Au passage on rajoute un peu d’essence pour remettre à niveau le scooter.
Dîner chez Kat’s kitchen et départ
Avant de regagner Aahh Bali, nous allons dîner juste à côté dans un restaurant thaïlandais recommandé par Bob, Kat’s kitchen. Très correct et pas bien cher (165 000 IDR soit 11€ à deux).
Vers 21h nous quittons le restaurant et retournons à la guesthouse où nous déposons notre scooter. Nous récupérons nos sacs laissés pour la journée dans une pièce servant de buanderie, et Bob nous met à disposition une toute petite salle de bain où nous pouvons avec bonheur prendre une bonne douche avant le grand départ.
A l’aide de copain Uber et avec l’assistance de Bob nous commandons un chauffeur qui arrive une dizaine de minutes plus tard. Vers 21h30, après avoir salué chaleureusement nos hôtes, nous sommes partis en direction de l’Aéroport Ngurah Rai de Bali-Denpasar.
Nous sommes à destination après 25mn de route sans encombre (se méfier tout de même, en haute saison cela peut être l’enfer) et vers 22h nous pénétrons dans l’aéroport, enregistrons nos bagages et réalisons les formalités d’embarquement.
Comme toujours tout se passe parfaitement bien avec Emirates. Et nous sommes confortablement installés lorsque les réacteurs de notre boeing 777 nous propulsent à près de 11 000 m d’altitude en direction de Dubaï... où nous avons décidé de mettre à profit notre escale de 9h pour avoir un aperçu de la ville !
En attendant, nous regardons, nostalgiques, les lumières de Bali s’éloigner sous nos pieds, et partageons le bilan de ce beau voyage...
Revenir à la feuille de route ou aller aux conclusions du voyage
Sinon voir l'article "bonus" sur Dubaï
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